L'addiction aux jeux vidéo

Je vous partage ici, un article que j'ai écrit, il y a quelques temps pour un "job" auquel j'avais postulé :


Qui n’a jamais entendu une personne de son entourage se plaindre que son fils passe trop de temps devant l’écran de son ordinateur ou sa console ? Qu’il préfère s’enfermer dans sa chambre plutôt que de sortir jouer avec ses copains ? Face à ce phénomène amplifié par sa médiatisation, nombre de psychiatres se sont penchés sur le problème de l’addiction des jeux vidéo chez les adolescents.

Qui dit addiction dit dépendance. Cependant et comme le souligne le docteur Elizabeth Rossé - psychologue à l’Hôpital Mamottan, –la dépendance est inhérente à la vie. Nous sommes tous dépendants de quelque chose : de notre travail, de notre conjoint, du sport qu’on pratique etc... La dépendance est donc le fait de répéter quelque chose qui nous procure du plaisir. Le passage de la dépendance à l’addiction réside dans le fait de ne plus pouvoir passer d’une dépendance à l’autre. Tant qu‘on peutsortir de sontravail pour aller pratiquersonsport favori, puis rentrer chez soipour retrouver safamille, il n’y pas d’addiction.L’addiction est donc la perte de liberté de s’abstenir. On entre alors dans une situationde réelle souffrance, extrêmeet dangereuse dont on perd totalement le contrôle. « L’addict » est alors conscient de sa dépendance mais est incapable d’en sortir malgré son désir de le faire.

Cependant, tout le monde n’est pas prédisposé à devenir dépendant aux jeux vidéo. Le docteur Claude Olivenstein, fondateur de l’hôpital Marmottan définissait le toxicomane comme « la rencontre d’un produit, d’une personnalité et d’un moment socio-culturel », soit en l’espèce:

1- .le moment socio-culturel :la révolution informatique que nous connaissons depuis quelques années
2- La personnalité : La vulnérabilité et la fragilité psychologique du joueur.
3- le produit : lespropriétés addictogènes (générant une dépendance) de ce dernier. Ainsi, les thérapeutes ont pu constater que les MMOPRG (jeu de rôle en ligne massivement multijoueurs)comme World of Warcraft, avaient de grandes propriétés addictogènes.

Le dépendant sera donc un jeune garçon, entre 17 et 20 ans, « accro » à l’échappatoire : recherchant la fuite de la vie réelle et« accro »au côtélibérateurdu jeuqui lui permet d’extérioriser ses pulsions.Il cherche à compenserla difficulté qu’il éprouve à aller vers les autres dans la vraie vie expliquant la grande importance et la facilité des relations sociales dans le jeu. Eprouvant également un certain désintérêt pour la société et son fonctionnement (dénonçant le culte de la performance qu’elle véhicule),Il préfèreévoluer dans un monde virtuel où la solidarité est un élément essentiel.

Les principales caractéristiques addictogènes de ces jeuxsont les suivantes :
1- il n’y a pas de fin, il se déroule 24h/24 et des adjonctions sont sans cesse édités.
2- la facilité et la gratification immédiate :en effectuantl’action demandée, la récompense est instantanée.
3- le côté immersif du jeu : le monde virtuel est esthétiquement magnifique et relativement réel. On se retrouve dans un univers magique.
4- l’existence d’une communauté et l’interdépendance entre les joueurs ;
5- la déresponsabilisation : caché derrière un avatar et un pseudonyme, les actes du joueur n’auront aucune conséquence dans la vie réelle

Les jeux vidéo ne rendent pas malade mais c’est parce qu’on est fragile, qu’on joue excessivement. Ils ne sont pas le problème mais l’unique solution trouvée par un adolescent pour fuir son mal être. Ils ne sont donc pas à incriminer et ne restent qu’un symptômed’un problème préexistant et parfois même, pourraient être partie intégrante de la solution.

Perso, je ne connais pas cette situation ni meme dans mon entourage. Je suis un grand amateur de Gran Turismo, çà m'est arrivé d'y passer 24h dessus, mais après je suis capable aussi de ne plus y jouer pendant quelques mois aussi.
Je pense que c'est qui en sont victimes c'est parce qu'ils n'ont peut etre pas d'autres centres d'interet ou traversent peut etre une période de leur vie, un peu comme l'adoslecence...
Il est vrai que certains jeux vidéos sont tellement bien faits que parfois somme pris dedans sans le vouloir.

+1 dani, la meme pour moi !!! vivement qu il arrive ce gran turismo d ailleurs.