Rappel du premier message :
LE JOUR DES PREMIÈRES
Kimi Räikkönen prend la main d'entrée grâce à une victoire autoritaire pour sa première course chez Ferrari. Fernando Alonso est un deuxième satisfait pour ses débuts chez McLaren-Mercedes. Les infos : Renault est bien en recul et il faudra suivre de très près Lewis Hamilton, troisième.
Räikkönen prend un tour à Massa
La première course de la saison s'est exceptionnellement jouée un samedi. Le dimanche, Kimi Raïkkönen n'avait plus d'adversaire à sa mesure après les soucis rencontrés par son propre équipier. Handicapé par un problème de boîte de vitesses, Felipe Massa aurait dû partir de la seizième place avant que la Scuderia ne décide de changer son moteur. Parti du fond de la grille, le Brésilien a finalement terminé sixième, marquant trois points utiles pour sauver les meubles, grâce à une stratégie originale à un seul arrêt, la preuve que l'écurie italienne reste la reine des adaptations tactiques malgré le départ du directeur technique Ross Brawn et l'obligation d'utiliser à la fois les pneus durs et les pneus tendres en course. Au 37e tour, Massa a d'ailleurs pu goûter à l'illusion de rouler devant Räikkönen, juste avant que celui-ci ne lui prenne un tour, menant sa "barque" en père tranquille.
Raïkkönen : «Nous n'avons pas eu à pousser»
Lire et relire les déclarations successives du premier vainqueur de l'année permet de saisir à quel point la Ferrari domine en ce moment. «Nous avons simplement fait de notre mieux (en qualifications) et ça a suffi, affirmait Kimi Räikkönen samedi, après avoir signé la pole position avec plus de quatre dixièmes d'avance sur Alonso. Nous serons encore plus faciles en course, nous pensons que la marge de notre voiture par rapport à la concurrence y est plus importante qu'en qualifications.» Une morgue qui pouvait se retourner contre le Finlandais en cas d'étourderie. Or le Finlandais a mené la course de bout en bout, sans jamais compter un écart gigantesque, une vingtaine de secondes au maximum, mais sans jamais être inquiété non plus. «Nous n'avons pas eu à trop pousser la voiture, confirmait-il. Mon seul problème fut la radio, qui s'est cassée avant le départ.»
Alonso : «nous devons être satisfaits»
Dans ce contexte de supériorité évidente, Fernando Alonso est déjà content d'avoir obtenu la deuxième place. D'autant que l'Espagnol a pu constater au départ que Lewis Hamilton était fait d'une autre nature que son ancien coéquipier, Giancarlo Fisichella, terne cinquième ce dimanche et menacé jusqu'au bout par Massa pour son premier Grand Prix en tant que "leader" de l'écurie Renault. Tassé par la BMW-Sauber de Roberto Kubica au départ, le jeune Britannique a réagi en un éclair, faisant l'extérieur au Polonais et à Alonso. Il prendra même les rênes d'une course dès son 18e tour en F1 après les premiers ravitaillements de Räikkönen et Heidlfed. Alonso a même dû attendre le dernier tiers de la course pour lui prendre la deuxième place. «Sincèrement, il aurait été agréable de gagner aujourd'hui, mais c'était impossible, estimait le champion du monde en titre à l'arrivée. Je pense que nous devons être satisfaits.» Avec un premier podium d'entrée, Hamilton était encore plus content que l'Espagnol, bien plus en tout cas que Heikki Kovalainen, "l'autre" débutant seulement dixième après plusieurs erreurs de pilotage.
LE CLASSEMENT
1. Kimi Räikkönen (FIN/Ferrari) les 307,574 km en 1'25''28.770
2. Fernando Alonso (ESP/McLaren) à 7''242
3. Lewis Hamilton (GBR/McLaren) à 18''595
4. Nick Heidfeld (ALL/BMW Sauber) à 38''763
5. Giancarlo Fisichella (ITA/Renault) à 1'06''469
6. Felipe Massa (BRE/Ferrari) à 1'06''805
7. Nico Rosberg (ALL/Williams-Toyota) à 1 tour
8. Ralf Schumacher (ALL/Toyota) à 1 tour
LES CONSTRUCTEURS
1. McLaren-Mercedes 14 points
2. Ferrari 13
3. BMW-Sauber 5
4. Renault 4
5. Williams-Toyota 2
6. Toyota 1