avez-vous peur de mourir ?

La peur de mourir est un sentiment typiquement humain. La vie
s'organise autour de cet axe : la fin. On sait que toute chose
prendra un jour fin sous la forme actuelle qu'on connait. Cette
peur peut devenir angoisse démesurée...

(si le sujet vous intéresse : http://www.psychopsy.com/changer/peurmourir.htm)

oui perso , je suis pas spécialement prèssé de passer de l'autre coté , d'autant que j'y ai déjà fais un bref passage (trop long a expliquer) mais apparement ils ne voulaient pas de moi et je suis revenu ....
j'ai surtout peur de rater plein de choses , comme l'épanouissement de mes enfants , voir de mes futurs petits enfants , en dispraissant prématurément , de ne pas profiter de ce que j'ai mis des années a construire , et aussi le sentiment d'etre indispensable a mes proches ....
mais ceci dit , c'est peut-etre un peu làche , mais je préfèrerais quand meme partir avant tout ceux que j'aime pour m'épargner la peine engendrée par leur perte ...
bref, c'est un sujet assez compliqué auquel on évite de penser , car la vie vaut le coup d'etre vécue , et si on passait notre temps a penser a çà , ça noircirait trop le tableau .....

Je suis un peu comme Letoph, disons que ce qu'il me fait plus peur c'est de mourrir en soufrant. De toute façon on doit tous y passer un jour ou l'autre.
Pour se rassurer, disons que jusqu'à présent personne n'est revenu, donc çà doit etre bien.
Après certains vont parler de fantomes ou réincarnation, mais au font, je pense que nous éssayons de trouver des explications sur un terrain inconnu.

je pense que j'ai davantage peur de ne plus exister que de mourir

Danidan a écrit:

Je suis un peu comme Letoph, disons que ce qu'il me fait plus peur c'est de mourrir en soufrant. De toute façon on doit tous y passer un jour ou l'autre.
Pour se rassurer, disons que jusqu'à présent personne n'est revenu, donc çà doit etre bien.
Après certains vont parler de fantomes ou réincarnation, mais au font, je pense que nous éssayons de trouver des explications sur un terrain inconnu.

je l'aime bien celle là

Perso, je rejoins aussi un peu Letoph, je n'ai pas vraiment peur de mourir mais après le récent décès d'une personne qui m'était plus que proche, j'avoue que je me suis rendue compte à quel point on était peu de chose et que la mort peut nous prendre n'importe quand.

A vrai dire, je n'envisage pas vraiment la mort comme quelque chose de négatif. Je ne suis pas morbide pour autant, j'aime la vie mais la mort m'apparait parfois comme une certaine délivrance.

j'ai bcp plus peur de la souffrance que de la mort.

La seule chose qui puisse réellement me faire regretter de ne plus être là, c'est la peine que pourrait éprouver les gens qui m'aiment. Mais en ce qui me concerne, je ne suis pas sure que cela soit une grande perte (vu que quand on est mort logiquement, on n'a plus le temps d'y penser ... à la vie ^^)

Et puis n'ayant pas d'enfants, je ne me sens pas vraiment indispensable au final.

A une époque, je pensais comme toi Cole (je crois qu'on en avait déjà parlé d'ailleurs...). Je pense que justement avoir des enfants, est la bonne "solution" pour ne pas disparaitre totalement. Mais en l'état actuel des choses, je ne laisserai rien derrière moi. Triste constat en fait. C'est pourquoi à part si on fait des grandes choses dans sa vie, pour moi, le réel but de la vie est de fonder une famille ... pour la continuité (entre autre).

pour le fait de ne plus exister s'apparente plutot à une notion je dirais quelque peu "egoiste" ..... puisque j'entends par la par forcement exoister pour les autres mais poru moi meme, ne plus savoir comment evoluent les choses, ne plus pouvoir "vivre" (un peu con comme reflexion la je l'avoue !)

Pour resumer c'est ne plus etre present sur terre pour continuer a voir son evlution, les gens etc ....

La peur de ne plus exister pour els autres, comem tu le dis, a partir du moment ou tu as une famille, tu reste quelque part "eternel"

pas con, mais un peu mégalo quand même ^^

j'entends bien Cole concernant la famille ... encore faut il en avoir une ! j'imagine que je partirai avant ceux qui m'ont engendré... donc après moi ... le déluge et par là même, le néant ! au revoir l'éternité !

non c'est pas de la megalo du tout !

ça ressemble néanmoins à la peur de perte de contrôle

en aucune maniere, deja parce que "avoir le controle" est fictif et que d'autre part c'est simplement le fait de ne plus etre la pour "continuer" tout simplement

continuer quoi ? et ça fait quoi de ne pas continuer ?

parce qu'au final, tu n'as pas peur de mourir mais tu as peur de ne plus vivre... la nuance est très faible ! alors je comprends que tu n'as pas peur de la mort en soit, mais tu as peur de mourir ... parce que si tu as peur de ne pas exister, ce n'est pas la mort dont tu as peur, mais l'action qui t'y amèneras ....

je crois comprendre ce que cole veut dire , et je partage également ce sentiment , je pense qu'en fait cole voudrait etre là a chaque moment important , suivre l'évolution , des gens , de la science , quand on voit a la vitesse ou ça va , c'est évident qu'on ratera quelque chose , et ça fait partie des choses qui font qu'on ne voudrait pas mourir .....

est ce cela qu'il a voulu dire en parlant d'égoisme ? parce que dans ce concept, j'ai du mal à comprendre ce qui est égoiste ...

je comprends ce que tu veux dire Letoph, mais je ne peux le partager. Et j'avoue que je ne sais pas trop bien pourquoi .... j'ai beau réfléchir ... je pense que je ne regretterai rien ... que ce soit dans un sens comme dans l'autre ... sauf si je dois laisser des personnes qui ont besoin de moi.

Catwoman a écrit:

est ce cela qu'il a voulu dire en parlant d'égoisme ? parce que dans ce concept, j'ai du mal à comprendre ce qui est égoiste ...

je comprends ce que tu veux dire Letoph, mais je ne peux le partager. Et j'avoue que je ne sais pas trop bien pourquoi .... j'ai beau réfléchir ... je pense que je ne regretterai rien ... que ce soit dans un sens comme dans l'autre ... sauf si je dois laisser des personnes qui ont besoin de moi.

Egoisme dans le sens ou je ne souhaite pas rester "pour les autres" .....

Peur de mourrir non, mais peur de l'inconnu oui

cole.trickle a écrit:

Catwoman a écrit:

est ce cela qu'il a voulu dire en parlant d'égoisme ? parce que dans ce concept, j'ai du mal à comprendre ce qui est égoiste ...

je comprends ce que tu veux dire Letoph, mais je ne peux le partager. Et j'avoue que je ne sais pas trop bien pourquoi .... j'ai beau réfléchir ... je pense que je ne regretterai rien ... que ce soit dans un sens comme dans l'autre ... sauf si je dois laisser des personnes qui ont besoin de moi.

Egoisme dans le sens ou je ne souhaite pas rester "pour les autres" .....

donc en résumer, tu n'as pas peur de la mort, mais tu as peur de mourir ^^

olivier a écrit:

Peur de mourrir non, mais peur de l'inconnu oui

je peux comprendre ! perso, pour la moi, la mort c'est le néant, donc pas peur ! j'm'en rendrais pas compte ^^

La mort vaut mieux le plus tard possible, si en bonne santée.

promis je ne ferai pas long cette fois

je n'ai pas peur de la mort, je la vois comme une réinitialisation de la "partie" (=existence d'un être humain). A chaque partie (vie), l'âme est confrontée à des situations et expérimente les sentiments, bon ou mauvais, pour gagner en lumière. C'est l'idée globale, ça prendrait des pages à développer, donc j'arrête là.

Ce qui m'embête aujourd'hui c'est plutôt l'idée de partir trop tôt, sans avoir réalisé ce que je veux dans cette vie, parce que dans la suivante rien ne m'assure que je pourrai reprendre là où je me suis arrêtée, en théorie tout est remis à zéro, et il n'y a pas de liaison entre chaque vie, afin de pouvoir éprouver un maximum de choses sans être favorisé par la mémoire d'un acquis antérieur, et considérer la partie présente comme existence unique (là aussi trop long à développer)

Maintenant, du fait que la mort est inévitable, je fais en sorte de vivre le plus de moments intenses possibles, être au maximum dans l'instant présent. Je gère la mort des autres quand elle arrive, et il m'est arrivée de la souhaiter notamment pour une personne qui m'était chère dont l'enveloppe corporelle était dévorée littéralement par la maladie.

Un autre exemple concret, mes enfants ont souffert de la mort de mon chien en 2006, et quand nous en avons accueilli un autre en 2009, ils étaient tristes à chaque fois qu'ils le regardaient et disaient "bah oui mais lui aussi va mourir". Vrai, mais faut-il se priver de tous les supers moments qu'on vit avec lui, cet échange d'amour entre nous tous, sous prétexte qu'on va souffrir lors du départ? J'ai réussi à le leur faire comprendre, et maintenant ils sont heureux de s'occuper de lui.

Et pour finir, cette phrase tirée du spetacle de Bigard "des animaux et des hommes":
le présent est le seul moment que l'on vit en permanence

moi jai pas peur de la mort , de toute facon , un jour ou l'autre chacun aurra son tour..
le plus tard possible est mieux , mais je ne peux pas dire que jai peur.
ce qui me fait le plus peur cest comment va telle memporter ????
je ne veux pas souffrir , ni me voir partir, je lai vecu avec une personne qui m'étais tres cher et cest trop dure a voir..
on se sent impuissant !!!!!!
le plus triste sera de me separer des personnes que jaime , de ne plus pouvoir les embrasser , les toucher , les voir grandir , detre tout simplement pres deux... .

dreamha a écrit:

promis je ne ferai pas long cette fois

je n'ai pas peur de la mort, je la vois comme une réinitialisation de la "partie" (=existence d'un être humain). A chaque partie (vie), l'âme est confrontée à des situations et expérimente les sentiments, bon ou mauvais, pour gagner en lumière. C'est l'idée globale, ça prendrait des pages à développer, donc j'arrête là.

Ce qui m'embête aujourd'hui c'est plutôt l'idée de partir trop tôt, sans avoir réalisé ce que je veux dans cette vie, parce que dans la suivante rien ne m'assure que je pourrai reprendre là où je me suis arrêtée, en théorie tout est remis à zéro, et il n'y a pas de liaison entre chaque vie, afin de pouvoir éprouver un maximum de choses sans être favorisé par la mémoire d'un acquis antérieur, et considérer la partie présente comme existence unique (là aussi trop long à développer)

Maintenant, du fait que la mort est inévitable, je fais en sorte de vivre le plus de moments intenses possibles, être au maximum dans l'instant présent. Je gère la mort des autres quand elle arrive, et il m'est arrivée de la souhaiter notamment pour une personne qui m'était chère dont l'enveloppe corporelle était dévorée littéralement par la maladie.

Un autre exemple concret, mes enfants ont souffert de la mort de mon chien en 2006, et quand nous en avons accueilli un autre en 2009, ils étaient tristes à chaque fois qu'ils le regardaient et disaient "bah oui mais lui aussi va mourir". Vrai, mais faut-il se priver de tous les supers moments qu'on vit avec lui, cet échange d'amour entre nous tous, sous prétexte qu'on va souffrir lors du départ? J'ai réussi à le leur faire comprendre, et maintenant ils sont heureux de s'occuper de lui.

Et pour finir, cette phrase tirée du spetacle de Bigard "des animaux et des hommes":
le présent est le seul moment que l'on vit en permanence

il y a quelques mois, mon ex mari est décédé à l'âge de 34 ans. Il était très important pour moi, malgré notre divorce. Je l'ai aimé plus que tout au monde et sa disparition m'a énormément affectée. Encore aujourd'hui, je ne m'en suis pas remise. J'ai réalisé à quel point nous étions très peu de chose, trop peu de choses. Il est parti suite à un AVC. Seul dans son appart, trop jeune. Il avait tout à vivre. Aimer à nouveau, construire une famille, avoir des enfants, être heureux. Et j'ai réalisé que l'âge n'y fait rien, on peut tous partir vite. Alors si je n'ai pas peur de la mort, j'ai peur de tout ce qui aurait pu être vécu et qui ne pourrait plus jamais l'être...

Cat, je suis touchée par ce que tu traverses, il est vrai qu'il y aura toujours des choses qui auraient pu être vivre et que ne le seront pas, et la colère de se démander "pourquoi lui, pourquoi elle, pourquoi maintenant, pourquoi comme ça?" Il y a deux ans dans notre village un enfant de 4 ans est décédé par noyade accidentelle, nous sommes 2000 habitants environ et ça a vraiment perturbé tout le monde. Mais l'idée qu'il va recommencer une autre vie, dans laquelle il vivra plus longtemps, qu'il aura le temps d'aimer, de se marier, de faire des enfants, m'a permise d'accepter ce départ.

Je te rapporte les propos qu'une amiecoiffeuse m'a racontée, j'espère que cela t'aidera: un jour pendant qu'elle coiffait une cliente, celle-ci lui parlait de son mari décédé récemment, mon amie lui a dit "ça a dû être très dur pour vous"; la personne lui a répondue "oui, mais le plus dur serait de ne pas l'avoir connu du tout". Je salue la force de cette femme, et je pense en effet qu'aussi courts soient les instants qu'on passe avec les gens qu'on apprécie, ils sont plus importants que ce que ce qui aurait pu être merveilleux mais qu'on n'aura jamais la possibilité de vivre.

oui, tu as entièrement raison. D'façon avec des "si" ... on mettrait Paris en bouteille ! merci pour ce message.

Moi-même, je recommence une nouvelle vie mais ça n'empêche pas que les blessures cicatrisent mal.

Mais tu vois, ce qui est bizarre dans cette histoire c'est que mon ex mari était un phobique de la mort. Il était hypocondriaque et pensait qu'il allait mourir ... au fond, il n'avait pas tort. Et je trouve cela assez troublant.

La mort et ses mysteres, parfois des dèces qui perturbent notre propre existance, force et courage face à ce genre de situation sont nécéssaires.
Je suis comme Cam, je ne veux pas la voir, ni souffrir, mais bon là encore on ne choisis pas.

Catwoman a écrit:

Mais tu vois, ce qui est bizarre dans cette histoire c'est que mon ex mari était un phobique de la mort. Il était hypocondriaque et pensait qu'il allait mourir ... au fond, il n'avait pas tort. Et je trouve cela assez troublant.

c'est ce qu'on appelle 'la loi de l'attraction', on attire à soi ce que l'on souhaite tout comme ce que l'on redoute, à partir du moment où en en nourrit le souhait comme la crainte on en devient l'aimant.

C'est difficile d'expliquer ça succintement.

Tu veux dire que si je redoute de posseder une Ferrari, je finirais par l'avoir , je blague, mais la ton dernier post me fait penser au paranormal.

Le paranormal regroupe plein de choses, c'est là-dedans qu'on met tout ce qu'on n'explique pas de façon logique, scientifique, "raisonnable". ça fait rire les incrédules, effraie les "je sais pas trop", apporte une dimension particulière à qui veut essayer d'en voir et savoir plus. (ceci dit, quel que soit ton ressenti, tente pour la Ferrari, ça serait balo de passer à côté )

Définir ce qui est paranormal nécessite de poser des normes, et comme je suis hors normes en long en large et en travers, on est mal barré

dreamha a écrit:

Catwoman a écrit:

Mais tu vois, ce qui est bizarre dans cette histoire c'est que mon ex mari était un phobique de la mort. Il était hypocondriaque et pensait qu'il allait mourir ... au fond, il n'avait pas tort. Et je trouve cela assez troublant.

c'est ce qu'on appelle 'la loi de l'attraction', on attire à soi ce que l'on souhaite tout comme ce que l'on redoute, à partir du moment où en en nourrit le souhait comme la crainte on en devient l'aimant.

C'est difficile d'expliquer ça succintement.

je vois très bien ce que tu veux dire ... ça revient presqu'à dire (comme aurait dit France Gall) "J'ai tellement fermé les yeux. J'ai
tellement rêvé. Que j'y suis arrivée »

mais moi, j'y vois un certain "destin". En l'occurence, quand je fais le bilan de ma vie (de notre vie), parfois j'y vois une ligne conductrice tellement "évidente" qu'elle ne me parait presque pas naturelle ^^ ou liée au simple hasard.